La nouvelle commission européenne présentée par le Président-élu Jean-Claude Juncker remplaçant de José Manuel Barroso, a pris officiellement ses fonctions le 1er novembre dernier. Pour rappel, cette commission possède le "pouvoir d'initiative législative". C'est-à-dire qu'elle est à l'origine des textes législatifs européens qui sont ensuite modifiés et validés par les Etats membres et le Parlement.
Cette nouvelle Commission, élue pour un mandat de cinq ans, est simplifiée pour se concentrer sur "les grands défis politiques" de l'Union européenne : la lutte contre le chômage par la création d'emplois décents, la promotion de l'investissement, l'accès de l'économie réelle au crédit bancaire, la création d'un marché numérique connecté, la formulation d'une politique étrangère crédible et… l'indépendance énergétique de l'UE.
Un certain nombre de portefeuilles ont été remaniés et simplifiés. Ainsi, les portefeuilles Environnement et Affaires maritimes et pêche ont été combinés (et placés sous la responsabilité de Karmenu Vella) afin de refléter la double logique de la croissance "bleue" et "verte".
Cette même logique a prévalu dans la décision de confier à un seul commissaire la responsabilité de l'action pour le climat et l'énergie (Miguel Arias Cañete). "L'UE doit renforcer la part des énergies renouvelables sur son territoire, non seulement pour mener une politique responsable de lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi – et c'est un impératif pour la politique industrielle – pour continuer à disposer d'une énergie à un prix abordable sur le moyen terme", explique la nouvelle Commission dans un communiqué. Ces deux nouveaux portefeuilles contribueront à la réalisation des objectifs de l'équipe de projet "union de l'énergie" pilotée et coordonnée par Maroš Šefcovic.