''Appliquer une taxe carbone aux raffineries françaises en plus des quotas CO2 européens aurait des conséquences désastreuses sur la compétitivité d'un secteur fortement menacé'', a souligné l'organisation professionnelle dans un communiqué. ''Cela entraînerait la suppression de nombreux emplois,directs et indirects, et contraindrait le pays à importer des produits fabriqués dans des pays où aucune taxe carbone n'est en vigueur'', a-t-elle prévenu.
Rappelons que le Premier Ministre a annoncé que la nouvelle mouture de la taxe carbone serait présentée en Conseil des ministres le 20 janvier prochain. La contribution carbone devrait ainsi être revotée par les parlementaires dès le mois de février, avant l'interruption des élections régionales de mars.
L'UFIP demande que ''la mise en place d'une éventuelle taxe carbone appliquée à l'industrie du raffinage soit reportée jusqu'à ce qu'un système soit trouvé pour éviter de graves répercussions économiques et sociales''.