Lors d'une conférence de presse organisée pour présenter le rapport final de leur mission sur la sécurité nucléaire et l'avenir de la filière nucléaire, lancée après la catastrophe de Fukushima, les parlementaires de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opecst) ont regretté que le gouvernement n'ait pas encore tenu compte de leurs premières préconisations.
Les parlementaires avaient en effet remis un rapport à mi-parcours (en juin), préconisant de limiter le recours à la sous-traitance en cascade dans le nucléaire. La mission parlementaire demandait notamment au gouvernement de lui transmettre, avant la fin de l'année, une étude sur les possibilités juridiques et les dispositifs permettant de réduire ou d'éliminer le recours "aux cascades de sous-traitance". "Etant donné que nous n'avions pas de réponse, nous avons écrit au Premier ministre le 1er septembre pour le questionner sur la mise en œuvre de nos recommandations. Nous n'avons reçu aucune réponse à ce jour. Nous regrettons que nos propositions pour améliorer la sûreté nucléaire ne soient pas prises en compte de manière active", a indiqué Claude Birraux aux journalistes, le 15 décembre.