Baptisée Saturn-Inf , l'enquête qui se déroulera auprès de 140 hôpitaux répartis sur l'ensemble du territoire permettra de mieux connaître les facteurs de risque de saturnisme et de les corréler à des indicateurs portant sur l'habitat.
Un autre volet de cette étude mettra en évidence la présence éventuelle dans le sang de cadmium afin de mieux cerner l'exposition des enfants à cette substance. Dans un même temps, l'Institut de veille sanitaire s'intéressera au niveau de protection des enfants vis-à-vis de certaines maladies infectieuses (rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, toxoplasmose, hépatite A, herpès virus 1 et 2) dans l'objectif d'évaluer l'impact des recommandations vaccinales en France.
Pour rappel, le diagnostic du saturnisme infantile repose sur une plombémie (dosage du plomb dans le sang) supérieure ou égale à 100μg/l. Les enfants en bas âge sont une cible particulière de l'intoxication du fait qu'ils ingèrent plus souvent du plomb à travers leur activité « main-bouche », mais aussi parce que leur coefficient d'absorption digestive est élevé et que leur système nerveux est en développement.
Les premiers résultats de l'enquête sont attendus fin 2009.
Article publié le 17 septembre 2008