L'État, la Région Grand Est, l'Agence de l'eau Rhin-Meuse et l'Agence française pour la biodiversité (AFB) lancent le plan « Rhin vivant » afin de relancer la dynamique de renaturation du fleuve. L'objectif est d'« entreprendre de nouvelles actions de renaturation, recréer des zones humides, prolonger et compléter les initiatives engagées dans les années 1990-2000 ».
L'artificialisation du fleuve aux XIXe et XXe siècles ont fragilisé ces zones humides et leurs écosystèmes. « Dans la plupart des secteurs, le Rhin a été coupé de ses annexes hydrauliques et des forêts alluviales ». À partir des années 1990, une trentaine de sites ont fait l'objet de travaux de renaturation, pour un investissement global de 30 millions d'euros.
Le plan « Rhin vivant » vise à poursuivre et relancer cette dynamique. Il repose aujourd'hui sur une quarantaine de projets. Le montant des investissements est estimé entre 50 et 80 millions d'euros.