Renault s'entoure de deux partenaires stratégiques pour ses prochains véhicules électriques. Le 21 juin, le groupe a annoncé avoir signé un accord de co-développement et de fabrication avec la start-up grenobloise Verkor et un partenariat avec le groupe sino-japonais Envision-AESC qui avait repris les batteries Nissan en 2019.
Ce partenariat avec le cinquième leader mondial de la batterie électrique donne lieu à la création d'une « giga-usine » dans les Hauts-de-France, à Douai, à proximité des sites de production de Renault ElectriCity. Un projet dans lequel Envision a investi à hauteur de 2 milliards d'euros, aidé par l'État et les collectivités à hauteur de 200 millions d'euros et qui devrait créer 2 000 emplois d'ici à 2030. En visite sur le site lundi 28 juin, le président de la République Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de faire des Hauts-de-France, « la vallée européenne de la batterie électrique », pour que la France « retrouve une souveraineté technologique ». L'usine devrait être opérationnelle en 2024 pour alimenter la gamme de véhicules électriques de la marque au losange qui estime que 90 % de ses ventes de 2030 concerneront des véhicules électriques.
En signant avec Verkor, start-up spécialisée dans les cellules et modules de batteries, Renault entend co-développer une nouvelle génération de batteries pour voitures électriques « haute performance », destinée aux modèles hauts de gamme de la marque. Si la technologie arrive à maturité, Verkor pourrait également créer une giga-usine vers 2026, selon Auto Plus. Ce qui générerait 1 200 emplois.