Un arrêté de la ministre de la Santé, publié le 31 août, précise les recommandations sanitaires qui doivent être diffusées à la population en cas d'épisode de pollution atmosphérique. Il abroge l'arrêté du 11 juin 2003 jusque là applicable.
Le texte précise les différents messages à diffuser selon que l'on est en phase d'information ou d'alerte, selon le polluant qui est en cause (particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre ou ozone) et selon la catégorie de population à laquelle on s'adresse (populations vulnérables, populations sensibles ou population générale).
Ainsi, dans le cas d'un pic de pollution aux particules fines, comme celui connu par plusieurs régions françaises en mars dernier, le texte demande toujours aux populations vulnérables et sensibles d'éviter les activités physiques et sportives intenses, mais désormais "autant en plein air qu'à l'intérieur", et de reporter les activités qui demandent le plus d'effort. Nouveauté, il recommande d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords aux périodes de pointe.
"Suivant les caractéristiques de l'épisode de pollution et les spécificités locales, les messages les plus appropriés (…) pourront être repris dans la communication locale après avoir éventuellement été ajustés au contexte local", précise le ministère de la Santé.