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Actu-Environnement

Les politiques énergétiques actuelles sont incompatibles avec les objectifs climat

Energie  |    |  S. Fabrégat

"Après trois années fixes, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à l'énergie ont augmenté de 1,6 % en 2017 et les premières données suggèrent une croissance continue en 2018, loin d'une trajectoire compatible avec les objectifs climatiques", alerte l'agence internationale de l'énergie (AIE) dans la nouvelle édition du World energy outlook, publiée le 13 novembre. Seule la mise en place d'un scénario développement durable, axé sur une accélération de la transition vers les énergies décarbonées (solaire, éolien mais aussi nucléaire) et de l'efficacité énergétique (pour diviser l'intensité énergétique par deux), mettrait le monde sur la voie de la réalisation des objectifs liés au changement climatique, mais aussi à l'accès universel à l'énergie et à la qualité de l'air. La mise en place des politiques et des objectifs annoncés par les différents gouvernements conduirait en revanche vers une lente hausse jusqu'en 2040, "une trajectoire très décalée par rapport à ce que les connaissances scientifiques nous indiquent pour lutter contre le changement climatique".

Le scénario développement durable mise également sur des énergies fossiles plus propres puisque "le gaz naturel et le pétrole continueront de satisfaire une part importante de la demande énergétique mondiale en 2040", souligne l'AIE, qui présente des solutions pour réduire les émissions carbone de ces combustibles tout au long de leur cycle de vie. Parmi les pistes les plus rentables : réduire les émissions de méthane et supprimer les torchères. La capture et le stockage du carbone (CSC) et la conversion des hydrocarbures en hydrogène devront également être déployés.

Réactions2 réactions à cet article

Article révélateur : oui, les émissions de CO2 vont bel et bien augmenter jusqu'en 2040. En résumé, on se dirige vers le pire scénario du GIEC, c'est-à-dire une hausse de +3 à +5°C d'ici 2100.
Alors qu'il faudrait une baisse notoire dès 2020 (dans 1 an...) et plus aucune émission en 2055. On n'y est loin, très très loin.

On se demande s'il existe encore une lueur d'espoir pour le climat.

Matthieu F. | 13 novembre 2018 à 11h18 Signaler un contenu inapproprié

Tant que le gouvernement n'assumera pas un courage politique sans faille, tant qu'on se contentera de dire qu'on remplace le nucléaire par de l'éolien, tant qu'on ne s'attaquera pas aux vrais responsables, càd l'association des lobbys hydrocarbures, construction (1 tonne de CO2 par tonne de ciment, une RT2012 qui interdit de fait le chauffage électrique, la difficulté des travaux d'isolation...) et automobile (quasi stagnation de la consommation des voitures depuis 20 ans, toujours plus lourdes, toujours plus puissantes), alors, oui, c'est sûr, on va dans le mur, et à vitesse accélérée !
On verra par exemple le résultat du bras de fer avec les "gilets jaunes" : oui, il faut que le prix de l'essence augmente, à trois conditions :
* sur une trajectoire clairement annoncée,
* sans que les "petits" en pâtissent
* en annonçant clairement l'usage fait des taxes récoltées

dmg | 14 novembre 2018 à 18h43 Signaler un contenu inapproprié

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