Le 18 décembre, Voies navigables de France (VNF) a annoncé avoir engagé, dans le cadre du plan de relance, 80 millions d'euros d'opérations supplémentaires sur les infrastructures fluviales pour 2021. « En cohérence avec les objectifs définis par la loi d'orientation des mobilités (LOM), le plan France relance décidé par le Gouvernement prévoit, sur les deux prochaines années, 175 millions d'euros d'investissements supplémentaires en faveur de la modernisation et de la régénération des voies navigables », explique VNF.
L'enveloppe pour 2021 est destinée à financer 90 opérations dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Hauts-de-France, Centre-Val-de-Loire, Normandie, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. VNF cite notamment le confortement de l'écluse secondaire d'Ablon en Ile-de-France, la réhabilitation de l'écluse d'Amfreville en Normandie, la restauration des digues de Chagny en Bourgogne-Franche-Comté et de Saint-Satur en Centre-Val-de-Loire, la restauration du barrage réservoir de Bouzey dans le Grand-Est, ou encore des confortements de berges sur les canaux de la Deûle et de Neufossé dans les Hauts-de-France.
Les sommes allouées dans le cadre du plan de relance visent trois objectifs : le développement du transport et de la logistique (à hauteur de 40 millions d'euros), l'aménagement des territoires (pour près de 60 millions d'euros), et la gestion hydraulique, la sécurité des ouvrages et la préservation de la biodiversité (pour près de 40 millions d'euros). Le cumul avec les crédits accordés dans le cadre de la mise en œuvre de la LOM, porte à près de 300 millions d'euros par an les montants qui seront débloqués en 2021 et 2022 pour assurer la régénération et la modernisation du réseau fluvial existant.