Le Gouvernement se donne comme priorité la réduction des émissions pour les substances les plus préoccupantes comme le plomb ou le mercure. Il envisage pour cela d'agir à la source sur les secteurs d'activité les plus contributeurs et d'intervenir sur les milieux les plus dégradés. Un inventaire des émissions et rejets ponctuels et diffus des substances sera donc réalisé dans les deux ans à venir.
Le plan national prévoit également le renforcement de la veille à l'égard des polluants émergents. Des campagnes exploratoires ponctuelles dans les eaux souterraines et les eaux superficielles seront lancées, à partir de 2011, en prenant notamment en compte des substances nouvelles telles que les médicaments.
Ce plan d'action s'inscrit dans le cadre de la directive cadre sur l'eau qui impose aux Etats membres le bon état des eaux d'ici 2015 et la réduction, voire la suppression des émissions des substances qu'elle classe comme prioritaires d'ici 2021.
Article publié le 13 octobre 2010