Lorsqu'un produit est ajouté à cette liste, les pays signataires de la convention exportant ces produits doivent prévenir les importateurs des risques qu'ils engendrent. Les deux pesticides pourraient donc y être inclus au cours de la 5e conférence des parties de la convention de Rotterdam, en juin 2011.
L'endosulfan est un insecticide organochloré et un acaricide utilisés dans l'agriculture du coton, du café et du thé. Ce polluant organique persistant (Pop) peut aussi perturber les fonctions reproductives et de développement des animaux et des humains. Son inscription à la convention est envisagée depuis 2007, et a échoué jusqu'ici.
Le comité d'étude des produits chimiques de la convention recommande de l'interdire ou d'en restreindre sévèrement l'usage dans 16 pays : Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée-Bissau, Iran, Jordanie, Malaisie, Mali, Mauritanie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Niger, Norvège, Sénégal, Thaïlande et Union européenne.
L'azinphos-méthyl, lui, est un insecticide dérivé d'une arme chimique développée pendant la deuxième Guerre mondiale et utilisée dans différentes cultures céréalières et fruitières.
Actuellement, 29 pesticides et 11 substances chimiques industrielles sont soumises à la procédure de consentement préalable en connaissance de cause.