Par un arrêté publié le 7 janvier, le secrétaire d'Etat à l'industrie accorde un permis exclusif de recherches de mines d'or, d'argent, d'antimoine et de substances connexes à la société Cordier Mines dans les départements de la Haute-Vienne et de la Dordogne.
Ce permis, dit "Permis Bonneval", est accordé pour une durée de cinq ans. Couvrant environ 261 km2, il concerne les territoires des communes de Coussac-Bonneval, Château-Chervix, La Meyze, La Roche-l'Abeille, Ladignac-le-Long, Le Chalard, Meuzac, Saint-Priest-Ligoure, Saint-Yrieix-la-Perche et Jumilhac-le-Grand.
"Avant de pouvoir réaliser concrètement des travaux de recherche, la société Cordier Mines devra, en fonction de leur nature, de leur importance et de leur impact potentiel, déposer une déclaration ou une demande d'autorisation auprès du préfet de département", rappelle le Gouvernement via le portail Minéralinfo, portail des matières premières minérales et secondaires non énergétiques. "La demande d'autorisation d'ouverture de travaux est accompagnée d'une étude d'impact et donne lieu à enquête publique. Les décisions préfectorales prennent la forme d'arrêté fixant les prescriptions de protection des enjeux environnementaux", ajoute-t-il.
Ce permis de recherche de métaux fait suite à plusieurs permis accordés depuis la relance minière constatée depuis 2013. De nombreux permis ont été accordés en Guyane. Les derniers accordés en métropole l'ont été en septembre 2015 en Bretagne au profit de la société Variscan Mines.
Ces permis sont délivrés alors qu'une réforme du code minier est à l'étude depuis plusieurs années. Une réforme relancée par une proposition de loi qui doit être discutée les 24 et 25 janvier prochains à l'Assemblée et dont le contenu est contesté par les associations de protection de l'environnement.