Diplômée de l'École Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts, Nathalie Kosciusko-Morizet a débuté sa carrière au ministère de l'économie et des finances où elle fût chargée de la fiscalité environnementale et des négociations internationales sur ce sujet. Après un passage comme chargée de mission auprès du directeur de la stratégie d'Alstom, elle sera pendant deux mois (mai-juin 2002) conseiller technique pour l'écologie et le développement durable au cabinet de Jean-Pierre Raffarin à Matignon.
Fille et petite-fille d'hommes politiques, cette jeune femme de 34 ans s'investit politiquement dans l'Essonne en 2002 où elle est proclamée Députée en remplacement de Pierre-André Wiltzer, nommé au gouvernement et dont elle était suppléante. À partir de cette date, elle siège à l'Assemblée nationale où elle présidera le groupe d'études parlementaire sur la santé et l'environnement à travers lequel elle tentera d'alerter la classe politique notamment sur les conséquences sanitaires des pesticides.
Nathalie Kosciusko-Morizet sera par la suite rapporteur de la Charte de l'environnement puis de la mission d'information de l'Assemblée Nationale sur l'effet de serre au côté du député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves le Déaut avec lequel elle s'activera à sensibiliser le maximum d'acteurs politiques, industriels, institutionnels et experts à la question du changement climatique.
Élue au second tour des élections législatives 2007 dans la 4e circonscription de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet a été nommée aujourd'hui secrétaire d'Etat chargée de l'écologie. Elle appuiera Jean-Louis Borloo, nommé ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables qui sera également soutenu par Dominique Bussereau, nommé secrétaire d'Etat aux transports.
L'association France Nature Environnement a souhaité féliciter Nathalie Kosciusko Morizet pour cette nomination. La fédération a eu l'occasion d'apprécier l'engagement de Mme Kosciusko-Morizet, lors de l'élaboration de la Charte de l'environnement en 2005, et avait noté ses prises de position courageuses lors de la discussion du projet de loi sur les OGM. L'association espère que ce remaniement ministériel confortera l'élan qu'a donné le Président de la République à la préparation du Grenelle de l'environnement. La FNE souhaite d'ailleurs rencontrer sans tarder le Ministre d'État et le Secrétaire d'État pour évoquer avec eux les principales problématiques afférentes à la préparation du Grenelle de l'Environnement (Nouvelles Gouvernance, Agriculture biologique, OGM, Nucléaire…).