Le ministère de l'Ecologie met en consultation (1) un projet d'arrêté (2) qui porte de 36 à 42 le nombre de loups qui pourront être abattus entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016. Ces six loups supplémentaires ne pourront être détruits que par des tirs de défense et sur autorisation préfectorale, précise-t-il.
A l'heure actuelle, 34 loups sur les 36 autorisés pour la période ont été détruits. Même si depuis le 23 décembre 2015, les préfets ont suspendu toutes les autorisations de tirs de prélèvement, explique le ministère, il est vraisemblable que le seuil de loups pouvant être prélevés puisse être atteint à court ou moyen terme avant le 30 juin 2016. Si tel était le cas, "toutes les autorisations de tir pour assurer la protection des troupeaux seraient alors interrompues", justifient les services de Ségolène Royal.
La consultation sur ce projet d'arrêté, qui a reçu un avis négatif du Conseil national de protection de la nature (CNPN) le 9 février, prendra fin le 4 mars. Ce texte suscite l'hostilité de plusieurs associations de protection de la nature. Cap Loup, France Nature Environnement (FNE), Humanité & Biodiversité et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont déposé en septembre dernier un recours devant le Conseil d'Etat contre les deux arrêtés de juin 2015 portant sur la régulation de Canis Lupus, dont l'un fixait le quota initial à 36 loups.