Le bâtiment végétalisé permet de répondre à de nombreux défis : la lutte contre le changement climatique, la gestion des eaux pluviales, le développement de la biodiversité en milieu urbain, etc.
Depuis près de vingt ans, l'Adivet regroupe les principaux acteurs de la filière végétalisation de toitures et de façades pour augmenter leur part de marché en France. L'association recense plus de 10 millions de mètres carrés de toitures végétalisées installées aujourd'hui dans l'Hexagone. Et, ce, dans le respect des règles de l'art qu'elle édicte avec l'Agence qualité construction (AQC), a expliqué Sophie Rousset-Rouvière, déléguée générale de l'Adivet, à l'occasion du salon Batimat, le 4 octobre 2022, à Paris. Les règles professionnelles de la végétalisation en toitures terrasses en sont à leur troisième édition, alors que les techniques évoluent. L'Adivet travaille aussi à la rédaction des règles à adopter pour végétaliser les façades par bardage rapporté, « un marché plus récent ».
Face à la pression réglementaire en France qui s'accentue autour de l'empreinte carbone des bâtiments, la nouvelle réglementation environnementale RE 2020, entrée en vigueur en 2022, va-t-elle doper la végétalisation dans la construction neuve ? Quid également des mesures de la loi Climat et résilience d'août 2021 ? Sophie Rousset-Rouvière nous décrypte la place du bâtiment végétalisé dans ces textes. #BATIMAT2022