Rebaptisé Air Liquide Normand'Hy depuis le rachat de la société H2V par Air Liquid Group, en octobre dernier, le projet de création d'une usine d'hydrogène vert, à Saint-Jean-de-Folleville (Seine-Maritime), va pouvoir entrer dans sa phase opérationnelle. Spécialisé dans la production massive d'hydrogène par électrolyse de l'eau, dans deux usines de 100 MW chacune reliées au réseau de transport d'électricité, le projet a obtenu son autorisation préfectorale d'exploiter, le 10 janvier dernier.
Un arrêté qui couronne, selon Jean-Marc Leonhardt, directeur général d'H2V, « le travail mené par les équipes d'H2V avec les services de l'État et de l'agglomération, les élus locaux, les associations et les riverains […], en toute transparence et intelligence ». D'ici à 2025, le site devrait produire 28 000 tonnes d'hydrogène renouvelable par an à destination des industries locales et de la mobilité lourde.
Si d'autres projets de gigafactories sont en cours de développement dans le monde, comme ceux de China Petroleum and Chemical Corp, dans le nord-ouest de la Chine (200 000 t/an), ou de Shell, à Rotterdam (60 000 t/an), le projet normand figure parmi les plus importants autorisés.