La métropole de Grenoble (Isère) a débuté ce lundi 19 décembre son expérimentation de capteurs de mesure posés sur les toits de tramways, après son pic de pollution record et ses restrictions de circulation la semaine dernière.
Cette expérimentation, baptisée GreenZenTag, dure pendant deux mois. Elle est lancée par Lemon, le laboratoire d'expérimentation des mobilités de l'agglomération grenobloise. Dix microcapteurs, mis au point par la start-up EcoLogicSense, sont ainsi installés sur 10 toits des tramways de la ligne A de Grenoble (la ligne la plus fréquentée du réseau) pour mesurer le taux de particules fines (PM10 et PM2,5). Ils permettront de recueillir les niveaux de pollution en temps réel et en continu. Au total, plus de 6.000 mesures seront récoltées et analysées chaque jour par l'association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
"Dix-huit mois auront été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation originale et innovante. Une première en France. Si l'expérience est probante, ce dispositif pourra être pérennisé à Grenoble. Ces microcapteurs, sept fois moins coûteux que les capteurs fixes, pourraient aussi devenir une solution pour les villes non équipées d'observatoire", a déclaré Lemon.