Le Grenelle est solide car ce n'est pas celui d'un ministère ou de quelques groupes de travail, mais un Grenelle voulu par le président (de la République) et qu'il concerne des décisions validées à l'unanimité par toutes les parties prenantes, a déclaré le ministre, à l'approche du premier anniversaire des tables-rondes.
Les tiraillements au sein du gouvernement la semaine dernière sur la fiscalité verte, arbitrés vendredi par le Président de la République Nicolas Sarkozy qui a repoussé sine die l'extension des bonus-malus à de nouveaux produits, avaient été ressentis comme un désaveu de M. Borloo.
On est solide sur ce processus, y compris sur le prix écologique vers lequel on ira coûte que coûte, a réaffirmé le ministre. Il n'y a aucun doute sur la stratégie et aucun doute sur la croissance verte, a-t-il assuré.
Interrogé sur les rivalités avec les autres ministères, M. Borloo a jugé normal qu'il y ait des incidents de parcours, des incompréhensions: et il y en aura d'autres.
Ce n'est pas parce qu'on a eu un problème une fois que ça remet en cause l'ensemble du projet Grenelle. A un moment, on ne peut pas avoir raison contre tout le monde, a-t-il ajouté.
Rappelons que l'Assemblée nationale doit examiner la loi de programmation dite Grenelle 1 à partir du 6 octobre. Le projet de loi Grenelle 2 (mise en oeuvre technique des mesures)doit être présenté fin octobre/début novembre tandis que la loi de finances 2009, qui devrait contenir les mesures fiscales issues du Grenelle est attendue en fin de semaine. Elle devrait préciser notamment les modalités du prêt Eco-PTZ pour encourager la rénovation thermique des bâtiments, des crédits d'impôts…
Article publié le 23 septembre 2008