1,5 milliard d'euros seront plus précisément investis dans le soutien à des projets de démonstrateurs et de plates-formes technologiques, associant acteurs publics et privés et faisant le lien entre la recherche amont et la pré-industrialisation. Les projets éligibles devront concerner le domaine des énergies décarbonées ou celui de l'économie circulaire. Ces fonds seront versés à l'ADEME.
Par ailleurs, 1 milliard d'euros sera consacré à la création d'instituts regroupant dans un même lieu chercheurs publics et entreprises. Cinq à dix instituts de ce type seront créés, en cohérence avec la logique des pôles de compétitivité.
Un fonds géré par la Caisse des Dépôts et Consignations et doté d'un milliard d'euros sera par ailleurs consacré au soutien de programmes urbains intégrés (transports, logement, énergie) qui émergeront au travers d'appels à projets. L'objectif est de déployer des technologies nouvelles comme les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques.
Au final, l'enveloppe ''développement durable '' est moins fournie que ce que préconisait la Commission Rocard-Juppé en novembre dernier notamment en matière de ville et transport durable. La commission préconisait par exemple 1 milliard d'euros pour les véhicules du futur mais finalement cette enveloppe financera à la fois l'automobile, les transports terrestres et maritimes.
Article publié le 14 décembre 2009