Alors que la filière des déchets d'activités de soins à risques infectieux des patients en auto traitement (DASRI) (1) est en cours d'organisation, le Comité pour le développement durable en santé (C2DS) regrette qu'une seule filière nationale permettant la prise en charge de tous les déchets médicamenteux ne soit pas organisée. Celui-ci demande aux pouvoirs publics d'élargir le périmètre d'action de Cyclamed, qui collecte actuellement les médicaments non utilisés (MNU) des ménages.
Concernant, les médicaments non utilisés, "les pratiques des établissements hospitaliers sont très disparates". La raison (selon le C2DS) ? Une réglementation imprécise, des circulaires et recommandations parfois contradictoires et des difficultés d'organisation des circuits de déchets médicamenteux en interne.
"Aujourd'hui, un établissement sanitaire et social s'organise comme il peut et en fonction de son budget. Force est de constater que de grandes disparités existent quant à la gestion de ces déchets, plus ou moins complexe et coûteuse selon les activités thérapeutiques de la structure. Le C2DS demande l'implication financière et logistique des producteurs de médicaments afin que le soin puisse rester le cœur de métier hospitalier", explique Olivier Toma, le président de l'association.