Depuis plusieurs années, la FRAPNA encourage les agriculteurs à mettre en œuvre la rotation des cultures pour éviter la prolifération des insectes ravageurs. Certains agriculteurs se sont d'ailleurs engagés à ne pas ressemer de maïs l'année prochaine dans la zone infecté ce qui réduit les traitements. Pour appuyer sa démarche, la FRAPNA rappelle que l'agriculture française ne produit pas suffisamment de protéines et propose que les terres cultivées en maïs accueillent des légumineuses (poids, luzernes, soja…).
À une plus large échelle, la FRAPNA constate que les systèmes de monoculture sont aujourd'hui maintenus grâce aux aides publiques ainsi qu'aux énormes masses d'intrants (engrais et pesticides) et d'eau d'irrigation. Il est aujourd'hui nécessaire d'imposer la rotation des cultures dans les zones infectées et d'accompagner les agriculteurs dans cette démarche puisque nombre d'entre eux se retrouvent prisonniers d'investissements ou de contrats d'eau d'irrigation, explique l'association.
Enfin, la FRAPNA souhaiterait que le dispositif de suivi de la qualité de l'air mis en place en 2007 soit à nouveau activé.