Par ailleurs, les scientifiques notent avec étonnement que les feux de végétation, responsables aujourd'hui d'environ 20% des émissions naturelles de méthane, n'ont pas produit, lors de ce changement majeur, de variations significatives des teneurs en méthane dans l'atmosphère.
Publiés dans la revue Nature le 17 avril 2008, ces résultats soulignent le rôle des zones marécageuses continentales en tant que sources de méthane. Ils devraient permettent de mieux cerner les mécanismes pouvant amplifier dans le futur les émissions naturelles de méthane, un gaz à effet de serre hautement incriminé dans le réchauffement climatique.
Article publié le 17 avril 2008