Les besoins ont doublé depuis les années 60, entraînant une exploitation toujours plus forte des ressources. ''Comme il n'est plus possible de répondre à ces besoins dans les limites des frontières nationales, on se tourne vers d'autres régions du monde''.
Les dix pays à la plus forte Empreinte écologique par individu sont les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Danemark, la Belgique, les Etats-Unis, l'Estonie, le Canada, l'Australie, le Koweït et l'Irlande. ''Triste injustice, l'impact de la dégradation environnementale s'abat sur les peuples les plus pauvres'', note le rapport.
Pour preuve, les Indices Planète Vivante (indicateur de l'état de la biodiversité) des régions tropicales et des pays les plus pauvres ont régressé de 60 % depuis 1970.
De même, si l'empreinte carbone des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) reste la plus importante de toutes les régions, elle n'a pas connu l'augmentation la plus rapide : l'empreinte carbone des pays d'Asie du Sud-Est a augmenté de plus de 100 fois, celle des pays BRIC (Brésil - Russie - Inde – Chine) a été multipliée par 20 et celle des pays de l'Union africaine par 30.
Si l'humanité poursuit sur ce chemin, le WWF estime qu'il faudra 2 planètes par an d'ici 2030, et un peu plus de 2,8 planètes par an d'ici 2050 pour subvenir à ses besoins.
La solution pour respecter la biocapacité de la Terre ? Optimiser l'allocation des sols pour l'alimentation, les carburants, les fibres et les biomatériaux, revoir le régime alimentaire des pays riches et consacrer d'importants investissements à long terme pour augmenter la biocapacité.