Les participants à cette conférence ont notamment préconisé d'impliquer le secteur privé local et international dans le financement de la rénovation des infrastructures d'eau dans le bassin sud de la Méditerranée et des structures de gestion de l'eau.
Ils ont par ailleurs appelé à une prise de conscience générale à une gestion intégrée de l'eau : les législateurs et décideurs politiques partagent la responsabilité de sensibiliser à la fois les citoyens et les consommateurs, les collectivités locales et les entreprises à l'urgence croissante due à la rareté des ressources en eau. Les solutions ne pourront être que globales et intégrées.
Ils ont enfin appelé à envisager une coopération accrue au sein d'une Agence du Bassin Méditerranéen, estimant qu'une gestion concertée et cohérente de l'eau nécessite de renforcer la coopération entre Etats, d'harmoniser l'environnement législatif relatif à l'eau et au développement des énergies renouvelables et de tirer les leçons des expériences des entreprises privées. Dans ce cadre, envisager la création d'une Agence du Bassin Méditerranéen englobant toutes ces fonctions constituerait un projet ambitieux et fédérateur , a estimé la BEI.
Selon la BEI, en Méditerranée, 20 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et 47 millions d'habitants ne disposent pas d'un système d'assainissement. A l'échelle mondiale, ce sont plus de 1,1 milliard de personnes qui sont privées de cette ressource vitale.
Article publié le 12 mai 2009