Dans le cadre de son
Financé par le plan France Relance, l'observatoire va s'appuyer sur les données du Registre de preuve de covoiturage sur lequel une vingtaine d'opérateurs déclarent les trajets qu'effectuent leurs clients. Ils proposent notamment des cartographies des trajets et des aires de covoiturage, bien utiles pour les collectivités et les entreprises qui souhaitent mieux évaluer et encourager cet outil de mobilité dans leur territoire et auprès de leurs salariés.
En 2021, plus de 1,5 million de trajets ont été référencés dans le Registre de preuve de covoiturage en France, malgré la crise sanitaire. Un chiffre en hausse, mais qui reste dépendant de la situation sanitaire. Car la crise de la Covid-19 a fortement bouleversé les habitudes de transport des Français. Selon le baromètre 2021 réalisé par Alphabet France et l'Ifop, 76 % des actifs utilisent une voiture dans le cadre de leurs trajets professionnels ou domicile-travail. Ce chiffre est le même qu'en 2020. Après une baisse régulière de 2017 (81 %) à 2019 (72 %), il a recommencé à progresser avec la crise sanitaire, qui a amené de nombreux Français à reprendre le volant. La part du covoiturage reste stable : 26 % (27 % en 2020) des actifs interrogés l'ont déjà pratiqué ou le pratiquent dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail. Et 38 % (41 % en 2020) des non-pratiquants se montrent intéressés.
Mais le covoiturage pourrait intéresser de nouveaux utilisateurs dans les mois à venir. La loi Climat et résilience a, en effet, prévu d'expérimenter, pendant trois ans, sur les autoroutes et voies express du réseau routier national et des réseaux départementaux desservant une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), des voies réservées aux véhicules à plusieurs occupants. De quoi donner un avantage certain au covoiturage.