En 2018, Actu-Environnement suivait de près l'expérimentation d'un robot nettoyeur à Cannes (Alpes-Maritimes) dans le port de plaisance Pierre-Canto. Pour les services d'entretien du port, le robot permet de collecter des déchets flottants inaccessibles avec une épuisette depuis le quai ou les pontons. La prise en main de la télécommande pour piloter le robot est très simple néanmoins cela nécessite une présence importante pour traiter de grandes étendues d'eau.
Depuis peu, Iadys, la startup française qui développe ce robot, a intégré un système de Lidar, acronyme anglais de « Ligth Detection and Ranging » soit « détection et estimation de la distance par la lumière ». C'est une sorte de radar. Un signal est envoyé par le lidar qui lui revient par réflexion ce qui lui permet de télédétecter les distances avant les obstacles. Le robot adapte sa trajectoire au fur et à mesure qu'il reçoit ces informations. L'avantage de cette technologie est de rendre le robot plus autonome, notamment pour faire des allers retours sur de grande étendues d'eau. C'est un avantage certain pour les agents qui peuvent laisser le robot fonctionner en totale autonomie…mais dans les faits ce n'est pas encore vraiment le cas puisque le robot aura du mal à passer partout entre les bateaux, l'intervention humaine reste obligatoire mais occasionnelle. L'agent pourra travailler sur d'autres occupations en parallèle.
Temps d'autonomie, capacité de collecte, développement de l'intelligence du robot… Écouter l'interview vidéo de Nicolas Carlesi, président de Iadys, qui développe ce robot dénommé Jellyfishbot.