« Pas de cause commune identifiée » concernant le surnombre de cancers pédiatriques en Loire-Atlantique : c'est l'un des principaux résultats présentés par Santé publique France, lors du 5e comité de suivi du 8 novembre. L'analyse épidémiologique a néanmoins confirmé un nombre de cancer pédiatrique sur le secteur plus important que la moyenne française.
« D'après le guide d'investigation de Santé publique France, et plus largement de la méthodologie internationale, il est recommandé, de ne pas poursuivre les investigations épidémiologiques localement, de ne pas engager d'investigations et prélèvements environnementaux supplémentaires », indique Santé publique France.
De premiers résultats ont écarté les sites industriels à proximité, tel que le site Leduc, comme potentielles sources d'expositions. Les analyses prévues se poursuivront jusqu'à fin janvier 2020.
Santé publique France propose de mettre en place une surveillance active en collaboration avec le CHU de Nantes pour identifier de nouveau cas de cancer sur le secteur, avec les mêmes modalités d'enquête. Elle a également présenté des actions de préventions pour améliorer les milieux de vie : dépistage du risque radon, réduction des expositions aux pesticides, urbanisme favorable à la santé, lutte contre l'habitat insalubre.
« Les connaissances scientifiques aujourd'hui sur les causes des cancers de l'enfant et le potentiel rôle des expositions environnementales dans ce processus restent parcellaires », reconnaît-elle toutefois.
L'agence régionale de santé (ARS) et les maires des Communauté d'agglomération Pornic Agglo Pays de Retz, ont décidé de signer un Contrat local de santé (1) (CLS) en 2020. Cette démarche commencera par un diagnostic partagé des enjeux de santé et des attentes des habitants de la communauté d'agglomération.
Le prochain comité de suivi est prévu le mardi 3 mars 2020.