Depuis l'interdiction des PCB en 1987, ''les teneurs sanguines en PCB dans la population générale ont diminué et se situent dans la moyenne européenne. Cependant, une minorité de la population présente une imprégnation jugée trop élevée'', souligne l'Afssa. Environ 10 % des femmes en âge de procréer dépasseraient le seuil fixé, et 2 % de la population générale.
La consommation de poissons, principale source d'exposition
La principale source d'exposition aux PCB est la consommation de poissons issus de milieux pollués, a rappelé l'Afssa. ''Une réglementation européenne fixe des seuils maximum à ne pas dépasser dans les aliments pour la somme des dioxines et des PCB de type dioxine (PCB-DL) qui ne reflètent que partiellement la contamination en PCB totaux'', a précisé l'Agence. Elle recommande l'extension de la réglementation à l'ensemble des PCB, ''afin de mieux protéger les femmes et les enfants lorsqu'ils consomment du poisson dont le bénéfice pour la santé est avéré''.
Par ailleurs, une étude nationale d'imprégnation sanguine aux PCB des consommateurs de poissons d'eau douce est en cours, lancée avec l'Institut de veille sanitaire (InVS). Les résultats seront publiés au premier trimestre 2011.
Article publié le 12 avril 2010