Le Gouvernement a acté les modalités d'un nouveau plan d'investissement pour les 9.000 km d'autoroutes concédées. Ce plan a pour objectif premier d'accentuer la desserte des territoires et d'améliorer la qualité des infrastructures.
S'élevant à plus de 800 millions d'euros, ce nouveau plan comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l'autoroute, et 25 opérations (1) de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel.
Ainsi pour l'autoroute A7 (Lyon-Marseille), il s'agira d'améliorer l'insertion environnementale dans la traversée de Valence. Sur l'A6 (Paris-Lyon), le plan prévoit la création d'ouvrages supérieurs de traversée de faune (éco-ponts), la restauration de cours d'eau et de milieux humides et le traitement des eaux sur des points particuliers. En Centre-Val de Loire, cinq éco-ponts verront le jour sur l'A10 (Paris-Bordeaux), l'A11 (Paris-Nantes), l'A71 (Orléans-Clermont-Ferrand) et l'A28 (Rouen-Tours). En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'A50 (Marseille-Toulon) et l'A51 (Sisteron-Marseille) seront équipées de sept éco-ponts et quatre opérations de rétablissement de continuité piscicole sont prévues. La protection des champs captants et le traitement de points noirs du bruit sont également envisagés.
Les sociétés d'autoroutes ASF, Sanef, SAPN, APRR et AREA ont également prévu le déploiement de nombreuses places de covoiturage dont 250 sur l'A41 (Grenoble-Genève) et l'A43 (Lyon-Modane) et 1.700 places sur l'ensemble du réseau APRR.
Les collectivités financeront plus de 50% des opérations routières d'intérêt local. Le complément proviendra d'une faible augmentation des péages, limitée de 0,1 à 0,4 % par an de 2019 à 2021. Contrairement au premier plan autoroutier acté en septembre 2015, celui-ci ne prévoit pas d'allongement de la durée des concessions.