L'étude, réalisée par plusieurs organisations écologistes1 dont le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures en France (MDRGF) et publiée fin novembre 2008, révélait la présence de résidus de pesticides dans la quasi totalité des raisins de table prélevés dans 5 pays européens (Italie, France, Pays-Bas, Hongrie et Allemagne), dont certains sont interdits dans l'UE.
La Fédération Nationale des Producteurs de Raisins de Table (FNPRT) estime aujourd'hui que la présentation de l'enquête était tendancieuse et a provoqué une baisse des ventes de raisin. Elle assigne par conséquent les associations devant le Tribunal de Grande Instance de Paris et demande 500.000 euros pour dénigrement.
Cette attaque jugée choquante et déplacée par les associations est vécue comme une atteinte à la liberté d'information : cette attaque scandaleuse vise simplement à nous faire taire car notre travail dérange tous ceux qui voudraient que rien ne change dans les pratiques agricoles polluantes actuelles, estime le MDRGF.
Pour sa défense, le MDRGF explique que cette enquête est tout sauf tendancieuse puisqu'elle ne se fonde pas sur des préjugés mais sur des faits avérés et vérifiables et précise que sa publication a eu lieu après la période de vente du raisin de table qui s'étale du mois d'août au mois de novembre : de plus les quantités vendues en 2008 ont été supérieures à 2007, ajoute l'association.