En moyenne, les sols artificialisés gagnent 236 hectares par jour, soit la surface d'un département français moyen tous les sept ans. ''Cette avancée semble s'accélérer sur les dernières années'', note l'étude. Entre 1992 et 2003, la moyenne d'artificialisation des sols correspondait à un département français tous les dix ans. Les départements qui s'artificialisent le plus sont moyennement urbanisés (entre 8 et 12 % de taux d'artificialisation) et très agricoles (45 % de sols cultivés). Plus que le bâti, ce sont surtout les sols revêtus ou stabilisés et les sols enherbés artificialisés qui grignotent les sols agricoles. Au contraire, Paris et la Petite couronne, qui ont un taux d'artificialisation très élevé (75 %), ne s'artificialisent pratiquement plus.
Article publié le 26 juillet 2010