Comment faire en sorte que la planification urbaine (1) réponde à la fois à des objectifs environnementaux et sociaux ? L'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) trace des pistes de réponses à travers la publication de trois documents. Le premie (2) r s'intéresse à l'aménagement de la métropole du Grand Paris. Celle-ci constitue un exemple emblématique. Elle représente 360 millions de mètres carrés, avec 1 % du bâti renouvelé chaque année et 3 % programmés sur 15 ans dans les zones d'aménagement concertées et les 68 gares/stations du Grand Paris Express. Apur souligne le potentiel de mobilisation foncière que constituent le sol, les toits, les murs, les sous-sols, etc.

Un second document (3) se penche sur les leviers pour tendre vers la ville neutre en carbone et résiliente : privilégier la réhabilitation, prendre en compte le coût carbone des matériaux, exploiter des ressources énergétiques locales, et multiplier les usages du foncier.

Le troisième rapport (4) présente la méthode pour obtenir le cadastre solaire du Grand Paris. 90 millions de m² de toitures pourraient se doter d'un système solaire.