L'aide prévue dans le cadre de l'alliance est axée autour de cinq domaines d'action : mise en œuvre de mesures d'adaptation; réduction des émissions dues au déboisement; aide aux pays pauvres pour qu'ils tirent parti du marché mondial du carbone et qu'ils soient mieux préparés aux catastrophes naturelles et intégration du changement climatique dans les stratégies de coopération au développement et de lutte contre la pauvreté.
Le Parlement demande 2 milliards d'euros par an d'ici 2010
Le budget de 60 millions d'euros prévu par la Commission pour la période 2008/2010 est jugé insuffisant, selon un rapport adopté le 15 septembre par la commission du développement du Parlement européen. Selon les députés, l'objectif de financement à long terme devrait être d'au moins 2 milliards d'euros par an d'ici 2010 et de 5 à 10 milliards d'euros par an d'ici 2020.
Pour financer cette augmentation, les députés invitent la Commission et les États membres à consacrer au moins 25 % des recettes de la prochaine période de transactions dans le cadre du système communautaire d'échange de quotas d'émission (SCEQE) aux efforts fournis par les pays en développement.
Les députés souhaitent aussi que des mesures d'aide financière, d'assistance technique et de transfert de technologies soient mises en place, afin de faciliter l'utilisation, le plus tôt possible, de technologies à faibles émissions de gaz à effet de serre et de méthodes de production respectueuses de l'environnement.
Par ailleurs, le Parlement remet en cause les critères de durabilité des biocarburants. Des exigences plus strictes devrait être fixées en ce qui concerne les avantages pour le climat et les écosystèmes, en tenant compte des effets des modifications indirectes de l'utilisation des sols et des conséquences sur le développement des collectivités locales, soulignent les députés.
Article publié le 16 septembre 2008