Même si les pouvoirs publics et les collectivités d'Ile-de-France encouragent le report modal au profit des transports publics, deux millions de franciliens utilisent encore leur voiture tous les jours pour se rendre au travail. Participant à la pollution de l'air, l'automobiliste en est également une des premières victimes.
"La voiture n'est pas un cocon, un bouclier antipollution", rappelle l'association Airparif, qui souligne qu' "au contraire, les prises d'air sont proches des pots d'échappement".
Afin de connaître les niveaux de pollution en dioxyde d'azote (NO2) respirés par les conducteurs et les passagers, Airparif a mis en ligne un nouveau logiciel baptisé "En voiture". Selon la distance, le type d'axe emprunté, l'environnement traversé, le niveau de pollution ambiante en fonction de l'heure et la vitesse moyenne, cet outil fournit une estimation de l'exposition au NO2.
Pour parvenir à cette estimation, le logiciel En voiture utilise les données d'une étude basée sur plus de 300 trajets, représentatifs des parcours domicile-travail régionaux.