Limiter l'impact des changements climatiques sur le milieu marin
L'Assemblée générale de l'ONU ''se déclare gravement préoccupée par le problème de l'augmentation continue des actes de piraterie au large de la Somalie notamment, et engage vivement tous les États à lutter activement contre ce fléau''. Elle encourage également les États à développer leurs activités scientifiques ''dans le but de mieux comprendre les effets des changements climatiques sur le milieu marin et la biodiversité marine'', a souligné l'ONU précisant que de nombreuses délégations parmi lesquelles Monaco, ont expressément regretté que le dispositif de la résolution ne contienne aucune mention explicite du futur accord de Copenhague (Danemark) qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto. De son côté, le représentant de la Norvège ''a averti que si la fonte des glaces se poursuit en Arctique, il se présentera alors le défi d'assurer l'équilibre entre la protection de l'environnement et l'utilisation durable des ressources qui y seront exploitées''.
Vers une pêche durable
Concernant la deuxième résolution présentée par les États-Unis, portant sur la viabilité des pêches : par ce texte, l'Assemblée demande aux États Membres ''d'adopter les mesures nécessaires pour assurer la conservation à long terme et l'exploitation rationnelle des stocks distincts d'espèces hauturières'' (haute mer).
La représentante de Monaco a aussi rappelé que l'Etat monégasque a inscrit le thon rouge à l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en danger (CITES). ''Le quota actuel de 13.000 tonnes pour la saison de pêche 2010 qu'a adopté la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) ne permet pas un taux garanti de reconstitution des stocks de cette espèce, notamment en Méditerranée'', a estimé la représentante. ''Une coopération active entre l'ICCAT et la CITES doit donc être promue'', a-t-elle suggéré.
Si l'Assemblée a déploré la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, elle s'est également félicitée de l'approbation par la Conférence de la FAO de l'Accord sur les mesures du ressort de l'Etat du port visant à prohiber l'accès des ports de pêche aux navires pratiquant la pêche illégale. L'Assemblée générale engage aussi les États à fournir un appui technique et financier aux pays en développement ''pour les aider à surmonter les obstacles qu'ils rencontrent dans l'application des Directives internationales de 2008 de la FAO sur la gestion de la pêche profonde en haute mer''.