Ce procédé consiste à capturer le CO2 à la source c'est-à-dire les grands sites de production d'électricité et d'industrie lourde puis à les enfouir dans les couches souterraines profondes de la Terre.
Déjà partenaire de plusieurs projets de recherche dans ce domaine, notamment en Pologne et au Canada, la filiale américaine Air Liquide Industrial US LP vient d'annoncer avoir étendu sa collaboration avec le Midwest Geological Sequestration Consortium (MGSC) dans le cadre d'un projet de séquestration du CO2 soutenu par le Département américain de l'énergie et l'Illinois Office of Coal Development. Alors qu'il se poursuivra jusqu'en 2009, ce projet s'ouvre aujourd'hui sur une nouvelle phase avec six tests grandeurs nature d'injection de CO2.
Bien que déjà réalisées dans plusieurs endroits dans le monde, la capture et la séquestration des émissions de CO2 issues des énergies fossiles demande encore un certain nombre de validations pour garantir sa faisabilité technique, son rapport coût/efficacité et la pérennité du stockage souterrain, indique Air Liquide dans un communiqué.
Air Liquide mettra en œuvre l'injection de 19.000 tonnes de CO2 liquide lors de ces tests, fournira les réservoirs de stockage de CO2 ainsi que son expertise dans le dispositif d'injection et son assistance dans l'exploitation des résultats pour s'assurer que le CO2 enfoui restera piégé dans les couches géologiques profondes.
François Darchis, membre du Comité Exécutif d'Air Liquide, voit en ce partenariat une illustration de notre capacité à mettre en oeuvre la chaîne complète de séquestration du CO2 en développant les technologies de concentration, séparation, transport et injection du CO2 dans les couches profondes de la Terre afin de les piéger définitivement.